Shooting Star

Title

Shooting Star

Description

Cette étoile est filante parce que je la filme
It is because I’m shooting this star that this star is a shooting star

- "Prix du Jury L’Œil d’Oodaaq " Videobars 2018, Nantes, France 


exhibitions and screenings of "Shooting Star":

2019

2018

- Théatre de Liège, Belgium
 Le Manège, Scène Nationale, Maubeuge,  France
Le Casino, Forum d’art contemporain, Luxembourg
CEZAM, Centar za multimedijalnu produkcuju, Podgorica, Montenegro
La Nuova Pesa, Centro Arte Contemporanea a Roma, Rome, Italy
Cinema Zuid, Antwerp, Belgium

2017

2016
  • L'observatoire du Livreprogram curated by Polly Maggoo via Punto de Fuga at the Observatoire de Haute-Provence, France
  • Hidden Door, Alchemy screening, Edimburgh, Scotland, UK
  • Crossroads, San Francisco Cinematheque,  San Francisco, CA, USA
2015 Thomas Carratu, "Au cœur du Festival, entretien avec Pierre Yves Clouin/Festival RISC 2015", Blog des étudiant-e-s de l'Ecole de Journalisme et Communication d'Aix-Marseille, November 26, 2015, Marseille, France



Shooting Star : étoile filante ou étoile que l’on a filmée, la double traduction amorce le propos de Pierre Yves Clouin qui n’a jamais abandonné cette possibilité de double lecture. Qu’il filme en ses débuts, son corps en « contenu explicite » comme les catalogues qualifient ses œuvres, alors la vidéo s’intitule Cow Boy, en accord avec le plan de bas du corps, jambes écartées, en position de duel, mais la main attouche le sexe. Le corps, nu encore, devient (c’est) le veau qui bêle grâce au cadrage détournant le visage et se jouant des mouvements des membres, de même Workman transforme ce corps humain en être différent… 
Depuis ce sont les objets, les lieux, les éléments qui sont ainsi détournés pour seul exemple : Rodin des bois entraîne au versant de l’étrange, des troncs devenant chimères. 
En un nouvel esprit des choses, Clouin sait créer des beautés cachées, dans l’immédiateté de leur rencontre au gré de ses déplacements. Il accepte l’invitation. 
Du quotidien, il trouve la tension, le moment où l’on se plaît à voir autre chose que ce qui est ; alors il déclenche l’appareil qu’il porte ; léger, il le tient près de son regard curieux cela peut être le téléphone désormais et précisément pour Shooting Star. Curieux, c’est prendre soin/cura en latin. 
Le film interstitiel s’évade de la reconnaissance quotidienne : ainsi un reflet du portable – allumé incidemment, explique PY Clouin, sur la fonction « lampe de poche » – devient l’étoile filante porteuse de vœu et ici porteuse du film. 
Les plans se saccadent, se succèdent selon l’itinéraire, les bruits urbains sont plus ou moins précis, la lumière varie ainsi que la couleur allant jusqu’au vert si éloigné de notre imagerie de la ville. En effet de travelling, le halo passe de vitrine à vitre de voiture, à fenêtres et baies d’appartement, de bureaux, de magasins… il glisse sur des grilles variées, des claustras, passe au plein ciel. La petite lumière s’accélère jusqu’au filage, le quotidien « s’expanse », l’autre est à portée de l’œil qui sait voir, il se prête à l’invention de filmer."
Simone Dompeyre
Avril 2018
Rencontres Traverse Vidéo, Toulouse, France

"Shooting Star : a shooting star or a star shot on film, the double translation of this video’s title is an appropriate introduction to Pierre Yves Clouin whose work has never abandoned the possibility of dual readings. In his early videos he filmed his body—‘’explicit content’’ as catalogues classified his works. Cow Boy, as might be expected shows his lower body, legs spread, in position for a duel; but then his hand lightly touches his genitals. His body, again nude, becomes The Bleating Calf  thanks to the framing of his diverted face; similarly, playing on the movement of his limbs, Workman transforms his human body into a different sort of being… Since these early works, Clouin has continued to subvert our reading of objects, places, and other elements. One example: Rodin Wood  draws the viewer into a strange universe where tree trunks become chimera. 
With a fresh mindfulness of things, Clouin knows how to create hidden beauties in the immediacy of his daily encounters, and he accepts these invitations. 
He finds tension in the quotidian, the moment when one enjoys seeing something for other than what it is. This is when he turns on the camera he’s carrying; it’s light so he can hold it near his curious gaze. It might even be a cellphone, as in the case of Shooting Star . Curious means to take care, to be careful (cura in Latin).
The interstitial film escapes ordinary detection. Thus a reflection of his cellphone—with the ‘’flashlight’’ function turned on, as Clouin explains—becomes a shooting star that brings luck and, here, carries the film. The shots jerk from one to the next, following on each other, dependent on his itinerary; the urban noises are more or less distinct, and the light varies, with the color occasionally veering to a green that is far from our image of the city. There’s the effect of the traveling shot, with the halo passing from shop window to the window of a rail car, bay windows of apartments, glass store fronts, and office windows… sliding across a variety of gates, grids, open brick- and iron-work, and shifts to the open sky. The little light accelerates until it’s spinning, the quotidian ‘’expands,’’ the other is within sight of anyone who knows how to see, it lends itself to the invention of filming.
Simone Dompeyre
April 2018
Rencontres Traverse Vidéo,
Toulouse, France



Date

2015-01-05

Rights

© PY Clouin

Type

Moving Image

Coverage

Paris

Original Format

phone cam

Duration

00:03:20

Director

Pierre Yves Clouin

Files

Collection

Citation

“Shooting Star,” Pierre Yves Clouin, accessed November 24, 2024, http://pierreyvesclouin.fr/items/show/687.